Asthme allergique et qualité de l’air : comment réduire les risques au quotidien ?

Asthme allergique et qualité de l’air : comment réduire les risques au quotidien ?

L’asthme allergique touche aujourd’hui plus de 3 millions de personnes en France. Ce type d’asthme est déclenché par une réaction à des allergènes présents dans l’environnement : pollens, acariens, poils d’animaux, moisissures ou encore particules fines. Face à l’aggravation de la pollution de l’air, les crises deviennent plus fréquentes et plus sévères.

Plusieurs études ont confirmé le lien entre la mauvaise qualité de l’air — intérieur comme extérieur — et l’intensification des symptômes de l’asthme allergique. Les particules fines, l’ozone ou encore les composés organiques volatils (COV) émis par les produits ménagers sont autant de déclencheurs potentiels qui irritent les voies respiratoires.

L’air intérieur, un danger souvent sous-estimé

On pense souvent que la pollution se limite à l’extérieur. Or, l’air que nous respirons dans nos logements ou bureaux peut être jusqu’à 8 fois plus pollué. Peintures, meubles en aggloméré, bougies parfumées, humidité ou ventilation insuffisante contribuent à une atmosphère propice aux réactions allergiques.

Une bonne aération est le premier réflexe à adopter. Ouvrir les fenêtres matin et soir, même en hiver, permet de renouveler l’air et de réduire la concentration d’allergènes. L’usage de VMC bien entretenues ou de purificateurs d’air avec filtres HEPA peut aussi compléter cette ventilation naturelle.

Limiter les allergènes à la maison

Pour les personnes souffrant d’asthme allergique, le ménage devient une mesure de prévention. Aspirateurs avec filtres HEPA, lavage régulier des draps à haute température, housses anti-acariens et réduction des tapis ou moquettes sont des gestes concrets pour diminuer les allergènes dans l’habitat.

Les produits ménagers, cosmétiques ou désodorisants doivent être choisis avec soin. Les étiquettes “sans parfum”, “hypoallergénique” ou “écolabel” sont à privilégier. Il est également conseillé de limiter l’usage de sprays, qui augmentent la charge volatile dans l’air ambiant.

En extérieur : repérer les pics de pollution

Lors des pics de pollution ou des saisons polliniques, certaines précautions sont nécessaires : éviter les sorties aux heures de pointe, pratiquer le sport loin des axes routiers, et consulter les bulletins de qualité de l’air disponibles sur des sites ou applications spécialisées.

Même avec toutes ces précautions, un suivi médical reste essentiel. Le traitement de fond prescrit par un allergologue ou un pneumologue permet de mieux contrôler les crises. En parallèle, un environnement sain reste un levier majeur pour réduire la fréquence et l’intensité des symptômes.

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